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Bandeau - dépression probiotique
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Psychobiotiques : des alliés pour le bien-être mental

Les interactions bidirectionnelles entre le système nerveux central (SNC) et le système gastro-intestinal constituent l’axe intestin-cerveau. Ces interactions sont aujourd’hui de plus en plus reconnues comme étant impliquées dans les mécanismes physiopathologiques sous-jacents de différents troubles somatiques et neuropsychiatriques.

Quel lien entre microbiote intestinal et bien-être mental ?

Le microbiote intestinal est aujourd’hui reconnu comme contribuant aux états de santé et de maladie chez l’Homme, conduisant certains scientifiques à considérer cette entité symbiotique comme un nouvel « organe humain ». 

Au cours de la dernière décennie, l’implication du microbiote intestinal dans la communication entre intestin et cerveau a suscité un intérêt scientifique croissant, faisant de l’axe microbiote-intestin-cerveau un domaine de recherche multidisciplinaire qui implique une communauté scientifique aux spécialités variées (par ex., neurologie, endocrinologie, immunologie, microbiologie, bio-informatique). 

Les preuves que le microbiote intestinal joue un rôle important dans l’état mental et le comportement de l’hôte s’accumulent. En effet, des études1 ont révélé que le microbiote intestinal est impliqué dans le comportement et les fonctions cognitives. 

En outre, le microbiote intestinal est impliqué dans la gestion du stress. Si le stress peut perturber le microbiote intestinal, un microbiote intestinal équilibré aide l’hôte à faire face au stress, tandis qu’un microbiote intestinal déséquilibré augmente la susceptibilité aux troubles liés au stress3. Les nouvelles connaissances ont fait de la modulation du microbiote intestinal une approche logique et très pertinente pour faire face aux états de stress et d’anxiété. 
 

Le rôle de l’axe intestin-cerveau

Les neurones responsables de l’intégration de l’information forment le système nerveux central alors que les neurones responsables du transfert de l’information de la périphérie vers le système nerveux et en provenance de celui-ci, forment le système nerveux périphérique1. Il comprend deux composantes : le système nerveux somatique et le système nerveux autonome. 
Le système nerveux autonome est lui-même divise en trois subdivisions : sympathique, parasympathique, et entérique (système nerveux entérique). Ce dernier contient des millions de neurones. Il régit l’intestin et assure entre autres, la motilité intestinale. L’intestin est aussi capable d’interagir avec le système nerveux central. L’axe à travers lequel les deux organes communiquent est appelé « axe intestin-cerveau ».5

La communication entre intestin et cerveau implique de très nombreux médiateurs, notamment ceux produits ou régulés par le microbiote intestinal : AGCC, acides biliaires, métabolites phénoliques, dérives indoliques, polyamines, lipides, acides aminés, vitamines, neurotransmetteurs, peptides, etc. Ces médiateurs peuvent contrôler différentes fonctions intestinales, notamment les réponses 
métaboliques, nutritionnelles et immunitaires, mais aussi l’activité cérébrale, donnant lieu à un contrôle ascendant du microbiote intestinal et de l’intestin sur le cerveau.4-5

Les mécanismes par lesquels le microbiote intestinal est impliqué dans la communication entre intestin et cerveau sont extrêmement complexes et pour cette raison, toujours en cours d’exploration par la communauté scientifique.2

Les psychobiotiques : nouvelles perspectives d’accompagnement nutritionnel 

Les probiotiques (et/ou prébiotiques) qui régulent le fonctionnement du système nerveux centrale par des voies neurales, humorales, et métaboliques sont appelés psychobiotiques.

Les études cliniques ayant évalué le potentiel psychobiotique de souches bactériennes publiées
dans la littérature sont de plus en plus nombreuses. Elles comportent des tests comportementaux et l’évaluation de marqueurs biologiques, auxquels peuvent s’ajouter des examens d’imagerie cérébrale comme l’électroencéphalographie (EEG).6
 

Des études précliniques et cliniques ont montré que certaines souches probiotiques, utilisées seules ou en association, pouvaient avoir un impact sur les réactions liées au stress, les fonctions cognitives et le comportement. 6
Les études cliniques disponibles, réalisées dans différents contextes de stress et d’anxiété, ont révélé que certaines souches probiotiques, seules ou en association, avaient des effets bénéfiques sur les niveaux de stress (tests comportementaux et mesures biologiques), l’activité cérébrale, le sommeil.

La consommation de psychobiotiques pourrait être considérée comme une option nutritionnelle pour maintenirle bien-être mental des individus. En cas de besoin lié au bien-être mental, il est recommandé de demander conseil à votre professionnel de santé.

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